N’ayant pas fait d’études, j’ai été contraint de commencer en bas de l’échelle professionnelle.
J’ai travaillé/erré pendant 3 ans environs comme manutentionnaire intérimaire (déménagement, travail à l’usine, espace vert, etc…)
Je suis parti vivre à Paris à l’âge de 21 ans ou j’ai eu la chance d’être embauché en tant que livreur pour un salade bar. Au bout d’ 1 mois, à la vue de mon implication, et du fait que l’apprenti pâtissier quittait son poste, le patron m’a proposé de me former au métier de la pâtisserie.
Après 1 ans, je suis parti à Londres afin de parfaire mon anglais (très mauvais). J’ai commencé à travailler comme runner (sorte de sous serveur) dans un restaurant haut de gamme, puis je suis devenu serveur au Mandarin Oriental (hotel 5*) puis je suis reparti dans le premier restaurant pour ma première expérience de management en tant que responsable des runners (6 employés).
Après 1 ans à Londres, je suis retourné à Montpellier ou je suis devenu manager d’une pizzeria type Dominos. 6 mois après, je retournais à Paris pour travailler pour mon ancien employeur.
6 mois après, je partais pour 3 mois à Melbourne, pour travailler, mais surtout pour faire la fête. J’ai également voyagé en Asie pendant 7 mois.
Puis a mon retour à Paris, j’ai travaillé pendant 1 ans pour une chaîne de salade bar en plein essor.
Je suis ensuite devenu manager de 8 restaurants liés à l’événementiel (parc expo) pour le groupe Elior.
Après 1 an et demi, je suis parti 6 mois pour être directeur d’un point de vente à gros (énorme) volume de l’aéroport CDG.
Puis 1 an en tant que directeur du restaurant au sein des locaux de Google.
Puis ma première reconversion, en tant que « business developer’ (commercial de terrain) pour une start up anglaise liée à la foodtech, et qui venait d’ouvrir une enclave parisienne.
14 mois à ce poste avant une promotion au bout de 10 mois, puis le covid est arrivé.
La start up a fermé toutes ses branches européennes et m’a donc licencié.
J’avais déjà commencé une formation de prof de yoga, mais pour mon plaisir personnel, sans l’intention de donner des cours.
Le confinement a été comme un déclic, un signe. J’ai donc décidé d’approfondir ma formation et je me suis lancé, avec succès, dans cette nouvelle carrière.
Pour résumer, la restauration étant un milieu pénible, il est facile d’expliquer les périodes relativement courtes au sein d’une même entreprise. Cela m’a permis, également, d’augmenter mes compétences à chaque nouvelle prise de poste. N’ayant pas de diplôme, j’ai donc choisi de me faire des expériences afin d’évoluer rapidement.
Au final, tout n’est qu’une question de culot.
Manu
